ĐÈO VĂN LONG

Et autres Seigneurs de Laichau

Mises à jour

juillet14

 

 

Publication, dans la rubrique HISTOIRE, d’un article consacré aux Pavillons Noirs. Cet article est susceptible d’être complété. 

 

En outre, une partie dans la rubrique RESSOURCES / IMAGES lui est associée.

 

Enfin, l’article consacré à Đèo Văn Tri, dans la rubrique FAMILLE DEO, a été complété. 

 

 

Mises à jour

juillet13

 

Avant la mise en ligne de nouveaux articles, vous trouverez de nouvelles photographies consacrées à Đèo Văn Long dans la rubrique RESSOURCES / IMAGES.

 

Par ailleurs, une nouvelle section relative aux "personnalités importantes" est insérée dans cette même rubrique RESSOURCES / IMAGES. 

 

Marcel Bigeard ouvre le bal.

 

Bonne visite !

Mises à jour

juillet2

 

De nouvelles photographies ont été ajoutées dans la rubrique RESSOURCES / IMAGES, dans les sections consacrées à Đèo Văn Tri et Đèo Văn Long.

 

Mises à jour

juillet1

 

De nouvelles photographies ont été ajoutées dans la rubrique RESSOURCES / IMAGES, dans la section consacrée à Đèo Văn Long. 

 

Mises à jour

juillet1

Nouvelle mise à jour. 

Une nouvelle rubrique HISTOIRE fait son apparition dans le panneau latéral droit. Tous les faits d’importances, les points nécessitant quelques précisions ou certains récits feront l’objet d’articles spécifiques. 

Des articles sur la mise à sac de Luang Prabang où sur les pavillons noirs feront leur entrée dès que possible.

Le premier article est relatif à la création de la Fédération Thaï, vue du côté français. 

Les articles consultés traitant indifféremment de Fédération Thaï ou de Fédération Thaïe, je vous remercie de ne pas relever les différences d’écriture sur ce site. 

Bonne lecture !

 

Mises à jour

juin30

 

A compter d’aujourd’hui, une nouvelle rubrique de RESSOURCES / IMAGES est à votre disposition. 

Pour y accéder, il suffit de cliquer sur le lien correspondant sur le panneau latéral droit.  

Comme le reste du site, cette section fera l’objet d’ajouts réguliers. 

Ont été ajoutées le 30 juin 2009 :

- Une représentation de Đèo Văn Tri du XIXe siècle par Auguste Pavie.

- Une référence à l’ordre du mérite civil thaï.

- Une photographie de Đèo Văn Long lors du mariage de sa fille aînée née d’une première union.

 

Bienvenue

juin28
 
 
Le présent site, qui est consacré à la famille ĐÈO, a pour objectif d’être le plus complet possible, tant du point de vue iconographique que des sources ou du renseignement brut.

A l’occasion, le Pays Thaï ou les seigneurs de la rivière noire seront abordés.

Le but de cette place ayant été précisé, il convient d’en expliquer le pourquoi.

Tout d’abord, en raison de l’absence d’unité : les renseignements que l’on peut trouver ici ou là, en librairie ou sur Internet, sont épars.

Ensuite, parce que les sites traitant de la question sont le plus souvent en anglais.

Enfin, parce que je fais mien ce passage de Joseph JOFFO, écrit dans un "Sac de billes" : « les enfants aiment les histoires, on leur en raconte au lit, on leur en invente, mais pour moi ce fut différent. Le héros en était mon grand-père ».

Je vous souhaite une très agréable lecture.

 

 

Contact webmaster : olivier.ezquerra@gmail.com

ĐÈO VĂN SINH

juin28

ĐÈO VĂN SINH

OU ĐÈO VĂN SENG

En laotien CAM SINH ou KHAM SINH


 

(LAICHAU)

 

Chef de Thaïs Blancs qui occupent les pays vietnamiens autour de la rivière noire et père de Đèo Văn Tri qu’il a associé dans sa lutte contre les Shan (Bouddhistes ayant leur propre langue et littérature écrites[1]), on ne dispose que peu d’informations sur sa vie.
 
 
A la tête d’une bande de pirates chinois (en réalité des soldats chinois irréguliers expulsés de Chine), les Pavillons Noirs, dont il partage vraisemblablement les origines, Cam Sinh agrandit son domaine en 1869.
 
 
 
De son vivant « Il était l’homme qui, plus que quiconque, influence l’ensemble de ces pays, son influence s’étend sur les Sipsong Punna».[2]
 
 
 
Selon son fils Deo Van Tri, Cam Sinh a permis au Meos (ou H’mongs) de s’établir dans la région :
« Vers 1848, alors que j’avais quinze ans, je me rappelle avoir vu mon pays envahi par les Méos (dits Pavillons blancs) venant du Setchuen [Sichuan en Chine]. Ils troublèrent la tranquillité du pays ; mais mon honorable père Déo Van Sinh ou Cam Sinh finit par s’entendre avec eux et leur donner la liberté de s’établir où ils le voulaient sur les hauts plateaux de la région [des Sip Song Chau Thaï] »[3]
                                                          
 
 
Si on considère que Deo Van Tri est né en 1849, cette affirmation déconcerte. Il appert deux possibilités :
  • Soit la date de 1848 est erronée et accréditerait la thèse Meo selon laquelle cette tributne connaîtrait pas avec précision son arrivée au Laos.
  • Soit Deo Van Tri a vécu beaucoup plus vieux que l’on ne pensait jusqu’alors et serait né en 1833.
 
Il s’excipe en outre que la thèse de l’usurpation par Deo Van Tri de la vie d’un « vrai Deo », qui est avancée par Lucien Bodard, serait dépourvue de fondement puisque Cam Sinh, son père, administrait déjà son fief en suzerain ; sauf à supposer que Deo Van Tri, avec sérieux, ait pris la place d’un autre jusque dans ses déclarations, ou que celles-ci, ci-dessus rapportées, soient celles du « vrai Deo ».
 
 
 

 


[1] http://aleph2at.free.fr/index.html?http://aleph2at.free.fr/hommes/shan/general.htm
[2] An Englishman’s Siamese journals 1890-1893, 1st ed., Imprint: Bangkok : Siam Media International Books. Le terme de Sipsong punna ne doit pas être confondu avec les Sip Song Chau Thaï (cf. Rubrique "PAYS THAÏ" et voir la carte en bas de page)
[3] Raquez, Cam, 1904 : 257, citée dans : Le messianisme hmong aux XIXe et XXe siècles: La dynamique religieuse comme instrument politique, Christian Culas, éd. MSH, 2005

 

 

ĐÈO VĂN TRI

juin28

ĐÈO VĂN TRI

En laotien CAM OUN ou KHAM OUN


 

(1849 - 1908, LAICHAU)

 

« Le premier soin de Đèo Văn Long est de me conduire devant le portrait, peint sur soie, d’un mandarin chinois très vieux, en tenue d’apparat. Il s’agit de son père, le légendaire Đèo Văn Try, le chef des Pavillons Noirs, ces bandits chinois terrifiants, dont on parlait dans les livres d’histoire de notre enfance »[1].

 

Đèo Văn Tri en tenue de Mandarin

 Đèo Văn Tri en tenue de Mandarin

 

Selon certains auteurs, dont Lucien Bodard, l’identité de Đèo Văn Tri procède de l’usurpation. Ce fils de pirate serait devenu le roi de Laichau par un crime atroce. Il aurait disposé du souverain légitime, du nom de Đèo dont il aurait fait serrer« le cou avec des cordes jusqu’à ce que le crâne éclatât ». Enfin, il se serait emparé de son nom et de sa vie en épousant sa fille.

  

La confrontation avec d’autres sources, dont les déclarations de Đèo Văn Tri lui-même, contredit pareille thèse. Ce « fait » est en tout cas ignoré par Auguste Pavie qui fut l’un de ses contemporains.

  

Entre 1962 et 1964, en paiement de l’aide du roi du Luang Prabang, Chann (ou Tiantha-Koumane, règne : 1851-1869), que celui-ci a apportée dans la réconciliation des cantons de Theng et de Lai, dont Đèo Văn Sinh était le chef, Đèo Văn Tri est donné en otage.

 

 

Âgé de seize ans, Đèo Văn Tri rejoint son père,Đèo Văn Sinh, pour repousser une invasion Shan et, ensemble, avec les Pavillons Noirs, il défend le royaume de l’Annam de la dynastie Nguyen.

  

En 1884, avec le Tonkin en guerre contre la France, Đèo Văn Tri sert de nouveau loyalement les Vietnamiens.

  

En récompense pour sa bravoure, la cour vietnamienne donne le titre de Chef à Đèo Văn Tri et le titre de Mandarin à son père. Quand les bandes de pirates rivales menacent la principauté de Muong Then appartenant à son père, Đèo Văn Tri les force à se retrancher dans la province chinoise du Yunnan.

  

En 1885, lors de la guerre Franco-chinoise, dix milles Pavillons Noirs assiègent les légionnaires français, parmi lesquels le sergent Bobillot, à Tuyen Quang. Đèo Văn Tri intervient avec Ong-Ba sous les ordres de Luu Vinh Phuoc. A l’issue de cette bataille, et après une attaque de « la colonne Pernot », il se retranche dans son fief de la Rivière Noire.

  

Puis, il offre un refuge au jeune roi rebelle en fuite du royaume de l’Annam, Ham Nghi, et son régent, le « sinistre » Ton That Thuyêt[2], qu’il couvre jusqu’en Chine. En effet, ce régent annamite s’en prend à Đèo Văn Tri afin de garantir le secret de leur cachette et incendie Laichau.

  

Dans le même temps, Ton That Thuyêt donne l’assurance au siamois Vaïvoronat (futur général Phya Surisak ou Sourisak) que la région de Laichau dépend du Siam et non de l’Annam alors que les Siamois veulent annexer la zone dans leur lutte contre les Hôs. A cette occasion, les hommes de Vaïvoronat enlèvent les principaux chefs de la région et les frères de Đèo Văn Tri durant son absence alors que ceux-ci venaient à sa rencontre pour l’accueillir.

  

En réaction, au mois de juin 1887, Đèo Văn Tri met à sac Luang Prabang, la cité aux mille pagodes, avec 600 de ses « pavillons noirs » dont il a pris le commandement après la fuite de Luu Vinh Phuoc et la mort de Ong-Ba, dans l’espoir vain de retrouver sa famille.

  

C’est Auguste Pavie, Vice-consul français, qui permet le retrait des siamois et, surtout la restitution, par la négociation, des otages qu’il ramène lui-même à Đèo Văn Tri, à l’exception de deux qu’il reste à libérer : Cam Sam et Cam La.

  

C’est donc en signe de gratitude, las des guerres et séduit par Auguste Pavie que Đèo Văn Tri, en 1888, change radicalement de politique en cessant de soutenir la résistance vietnamienne : « Nous seront fidèles aux français comme nous l’avons été au roi d’Annam. Celui qui perd la mémoire des bienfaits devient malheureux. Nos os se transformeront en poussière mais ce qui ne périra jamais c’est le souvenir de cette visite que vous faîtes à notre père Cam Seng dans sa demeure.[3]

  

Egalement encouragé par sa famille, Đèo Văn Tri prête allégeance au régime colonial français avec pour autre objectif l’indépendance de son peuple. En effet, en retour, la France reconnait la suzeraineté des Đèo dans la région de Laichau.

  

Il accompagne Auguste Pavie pendant plusieurs journées dans une mission en Chine, et permet aux membres de sa famille de voyager avec lui vers Paris, où ils peuvent s’inscrire dans les écoles, dans lesquelles, plus tard,  son fils Đèo Văn Long fera ses classes avec Raoul Salan.

  

Continuant sa politique de coopération, Đèo Văn Tri assiste aux opérations de délimitation de la frontière indochinoise avec la Chine en 1894.

  

Il s’éteint en 1908.

  

Monsieur Gérard Gilles Epain lui rend ce bel hommage : « les douze cantons Thaïs retrouveront la paix et le calme, quand Deo Van Tri succède à son vieux père Deo Van Seng [Cam Sinh], à la tête de la congrégation thaï. Les Thaïs blancs resteront toujours fidèles à la France jusqu’à ce qu’on les abandonne aux communistes en juin 1954 ». [4]

 

 

Sépulture de Đèo Văn Tri

Sépulture de Đèo Văn Tri

 

 

ĐÈO VĂN TRI  a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1891.
 
 

[1] La guerre d’Indochine, Lucien Bodard, éd. Grasset

[2] « Thuyet, brutal, toujours prêt à tuer » : http://belleindochine.free.fr/HamNghi.htm

Indo-Chine, une histoire coloniale oubliée, Gérard Gilles Epain, éd. L’Harmattan.

[3] A la conquête des cœurs : le pays des millions d’éléphants, Auguste Pavie, Presses Universitaires de France

[4] Indo-Chine, une histoire coloniale oubliée, Gérard Gilles Epain, éd. L’Harmattan.

ĐÈO VĂN LONG

juin28

 

ĐÈO VĂN LONG

 
 
(1887, LAICHAU - 1975, TOULOUSE)
 
Đèo Văn Long en tenue d'Officier
 Đèo Văn Long en tenue d’Officier
 
 
 
Petit-fils de Đèo Văn Sinh - ou Cam Sinh - et fils de Hoang Thi Chuong et Đèo Văn Tri, dont il est le troisième fils. A sa mort, et à celle du fils aîné de Đèo Văn Tri, Đèo Văn Khang, il en devient le successeur : « Après sa mort [...], Tri a été succédé par son plus vieux fils, Đèo Văn Khang et plus tard par le plus célèbre membre de la famille Deo, son troisième fils Đèo Văn Long »[1]
 
 
 
Si la politique française au Tonkin, de 1910 à 1940 a encouragé la centralisation et l’annamitisation des pouvoirs au détriment de l’idée de l’unité Thaï, Đèo Văn long  peut, à partir de mars 1945, reprendre l’idéal de son père et rétablir la « fédération Thaï » autour de la province de Laichau, par le statut provisoire Franco-Thaï du 1er mars 1948.
 
 
Ainsi, la région des Sip Song Chau Thaï (les « Douze principautés Thaïes » qui ont été colonisées et annexées au Tonkin en 1889) est réorganisée en Sip Hok Chau Thaï (les « Seize principautés Thaïes ») et est référencée par les Français comme « Fédération Thaïe ».
 
 
 
Plus précisément, de façon administrative et concomitamment à l’indépendance de la République démocratique du Vietnam autoproclamée par le Viêt Minh le 2 septembre 1945, un accord provisoire franco-thaï est promulgué en 1948 et crée « une Fédération Thaï indépendante au sein de l’Union française ». Il sera entériné par le Statut de la Fédération Thaï N° 001/CT/0 du 15 juillet 1948.
 
 
 
Đèo Văn long  en est le dirigeant jusqu’en 1954.
 
 
 
Cette Fédération groupe les trois provinces de Laï Chau, Phong Tho, et Son La. Đèo Văn long  - dont le titre est et demeure Son Excellence - devient le président de cette Fédération ou Chiao P’en Din Thaï (dit aussi Chiao Pen Kan : maître vénéré). Les minorités Meo, Yao et autres sont également définies par leur adhésion de fait « à ladite Fédération ».[2]
 
 
 
Aux termes de cette Fédération, la France consacre un système féodal. Sous la présidence de Đèo Văn long , « les trois principales familles de la région, les Deo de Laichau et de Phong To, Thaïs blancs, et les Bac de Song La, Thaïs noirs, se répartirent les pouvoirs ». Mais cette création a pour mérite de limiter au moins pour un temps les divisions traditionnelles entre familles dans la région.
 

 

Toutefois,   l’ingérence constitutionnelle consécutive des Conseillers français (dont Alexandre Ter Sarkissoff a fait parti) n’est guère appréciée par Đèo Văn long.

 

 
De même, lorsque ce Pays, considéré comme autonome au sein de l’union française est incorporé de façon purement formelle, en 1950  à la Couronne de Bao Dai, c’est au déplaisir de Đèo Văn long (l’ordonnance impériale N° 6 du 15 avril 1950 signée par Bao Dai rattache la Fédération Thaï aux territoires des Pays Montagnards du Nord de l’Etat du Viêt-Nam. Or ces territoires qui relèvent traditionnellement du Domaine de la Couronne d’ Annam, sont placés sous son autorité directe) [3].
 
 
 
Đèo Văn long  ne souhaite avoir de relation qu’avec l’armée avec laquelle il partage les valeurs que celles, civiles, des bureaucrates.
 
 
 
En raison des ses relations étroites avec la politique française, il est contraint de quitter sa province en hélicoptère lors de la guerre d’Indochine. Durant la bataille de Dien Bien Phu, il demeure à Hanoï. La même année, il émigre en France où il décède en 1975.
 
 
 
La personnalité de Đèo Văn long  a été diversement appréciée de ses contemporains. La crainte qu’il a pu exercer sur ses rivaux est cependant unanimement avérée. Ses origines puisant leurs sources chez les seigneurs de la rivière noire, ont amené certains auteurs à y voir un atavisme familial. Lucien Bodard ne manque d’ailleurs pas de sévérité : « Le terrible Đèo Văn long  », « despote aux méthodes sanguinaires », « Đèo Văn long  fait régner l’ordre absolu », « on lui amène les oreilles des condamnés dans un panier, comme preuve de leur mise à mort », ou encore : « il est tout puissant, mais haï ».
 
 
 
En vérité, cette condamnation sans appel, empreinte d’exotisme, est celle d’un romancier réputé pour être un fin connaisseur de cette région du globe et qui, peut-être avec délectation, cède au raccourci pratique de la féodalité et de la férocité. 
 
 
 
Le lecteur Français découvre  alors un système politique et des mœurs qu’il n’avait connus jusqu’alors que dans le passé et les livres de sa propre civilisation.
 
 
 
Ailleurs, on peut lire : « Le roi Đèo Văn Long est rappelé avec détestation par les plus anciens habitants de la région de Laichau, pour tous, il était un tyran qui exerce l’autorité absolue, frappant les cœurs de la population locale de la peur et ayant à l’occasion convoqué les pêcheurs à son bureau Đợi Cao et les avoir exécutés sur place »[4].
 
 
 
Elle fait suite aux critiques qui ont été formulées à Đèo Văn long  de s’affranchir de règles juridiques auxquelles il se sentait étranger en raison de ses coutumes et traditions.
 
 
 
Il faut enfin ajouter que Đèo Văn long  a été un leader Thaï qui a eu la mainmise dans la région du commerce de l’opium, facilité en cela par le colonisateur.
 
 
 
Sur le site de l\’INA
 
 
 
ĐÈO VĂN LONG  a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur en juillet 1948, et promu Officier le 3 décembre 1952
 
 

[1] http://www.culturalprofiles.net/Visiting%5FArts/Directories/Overview/-48.html
[2] Les H’mong de la péninsule indochinoise : migrations et histoire, Jean Michaud, Christian Culas, éd. Autrepart
[3] La France d’outre-mer (1930-1960), Jean Clauzel, Pierre Messmer, éd. Karthala.
[4] http://www.culturalprofiles.net/Visiting%5FArts/Directories/Overview/-48.html
Autre source utile à la rédaction de cet article : http://taivillage.org/history/history.html
 
 

 

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